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Foot and Sports 1981
30 novembre 2013

Nicollin, l'homme qui retourne sa veste plus vite que son ombre !!!

Eh, oui Louis Nicollin à encore eu la langue bien pendue aujourd'hui.

Rappelons-nous d'abord de quelques phrases et mots sortie de sa bouche.

« Mes joueurs, je les paie plus cher que mes maîtresses. Et mes maîtresses au moins, elles me régalent la chique. » (24/04/07)

Louis Nicollin trouve que les joueurs gagnent un peu trop d’argent. À sa façon…

 

Pedretti, une « petite tarlouze »

Louis Nicollin accusait le capitaine de l’AJ Auxerre de trop parler avec les arbitres. À sa façon…

« Montpellier champion de France ? Mais si je suis Marseille, Paris, Lyon, Lille ou Rennes, je me poignarde le cul avec une saucisse ! Quelle honte ce serait pour eux ! » (26/11/11)

Montpellier a bel et bien fini champion de France. On ne sait pas comment ont réagi ses adversaires (à leur façon).

« Ils m’ont fait rire (les supporters niçois) à dire qu’on était des suceurs de Marseillais. Mais on n’a jamais sucé les Marseillais. D’ailleurs, si on peut les niquer le 19, je serai heureux. » (29/08/09)

Voici donc un petit mélange des phrases de Nicollin. Mais là où je le trouve de plus en plus pathétique c'est avec ces entraîneurs. Ils sont toujours les meilleurs, ces amis... Puis, pourquoi ?, ils deviennent des ringards, des tocards et ces ennemis.

Encore aujourd'hui avec Jean Fernandez où il ose dire "Prendre Jean Fernadez était une connerie". Ok, Jean Fernandez n'a pas un bilan des plus glorieux depuis qu'il a quitté Auxerre mais quand même, retourner sa veste aussi vite, seul Luky Luke ferai mieux.

Rappelez-vous de ce qu'il disait en juin dernier sur Jeannot. 

« Beaucoup de choses me plaisent chez lui, notamment ses qualités de formateur. J'aimerais qu'il fasse la même chose qu'à Auxerre où il a passé cinq ans. Le problème est réglé depuis un moment. Du jour où René Girard a fait une déclaration qui ne m'a pas plu, je me suis mis en quête d'un entraîneur avec mon fils (Laurent Nicollin, président délégué), Michel Mézy (conseiller du président) et Bruno Carotti (directeur sportif). On est vite tombé d'accord sur Jean Fernandez, a-t-il indiqué sur France Bleu HéraultL'histoire de Nancy me fait rire. L'année d'avant il a fini 11ème avec une équipe en bois, là il avait une équipe en papier. Sincèrement, cela ne m'a pas refroidi, je regarde plutôt le travail fait dans les autres clubs ».

Mais il n'en ai pas à son 1er coup d'essai. Il a fait de même avec Mezy, Coubis et Girard. Extrait.

Michel Mezy: 

Le 14 février 1990, il remplace Aimé Jacquet limogé, et emmène le 2 juin 1990 La Paillade en finale de la Coupe de France, qu'il remporte après prolongation 2 à 1 (avec notamment un but de Laurent Blanc pour Montpellier) contre le Racing Paris au Parc des Princes.
A noter qu'en match d'ouverture, les poussins de Nîmes Olympique terminent 3ème de la Coupe Nationale qui leur est réservé. (Pour ne pas être trop chauvin, avouons que les supporters pailladins les ont encouragés)
4 jours après cette victoire Mézy, fait une déclaration fracassante, "je quitte Montpellier". Il rejoint Nîmes alors en division 2.
Louis Nicollin rétorque "Je considère ce départ comme une trahison, finalement quand on est gardois, on le reste dans l'âme tout le temps"
Midi Libre pose la question "et si Michel Mézy revenait un jour" réponse de Nicollin "C'est non ! Je dis niet."
Michel Mézy "L'avenir, c'est de donner la première place à Nîmes Olympique."
Et le miracle se réalise le 4 mai 1991 devant 15 818 spectateurs (dont Eric Cantona) après un nul contre Ajaccio 0 à 0, Nîmes rejoint la Ligue 1 (c'est la dernière montée à ce jour).
Le 25 juillet, il devient président de l'association Nîmes Olympique.
Le 12 décembre 1992, il devient entraineur à la place de Léonce Lavagne. (c'est le premier président, entraineur)
Le 10 février 1993, remous entre Nîmes et Montpellier, on aperçoit Nicolin et Mézy déjeuner ensemble dans un restaurant dans le centre de Montpellier.
Réaction de Michel Mézy: "je suis né nîmois, je vis nîmois et je crèverais nîmois."
Le 14 juin 1994, Richard Pérez, dirigeant du club lance un ultimatum, "c'est Michel Mézy ou moi". Comme toujours dans l'histoire du Nîmes Olympique, on se trompe et Richard Pérez gagne la partie. Quelques années de gloire pour lui avant de connaître la prison.
Mézy est licencié le 23 septembre 1994. Il refuse son licenciement et convoque une nouvelle assemblée. Le 1er octobre assemblée générale mouvementée, Michel Mézy est écarté de l'association. Franck Bellini est le nouveau président. Le 5 octobre, on apprend que l'assemblée du 1er octobre n'est pas valable. Michel Mézy redevient président et Bellini simple membre. Le 21 octobre, nouvelle assemblée générale, Mézy démissionne.
Le 21 novembre 1994, Nicolin le reprend comme entraîneur.
Puis ce sera l'éternel recommencement, départ de Montpellier, retour à Nîmes, départ de Nîmes (suite à une mésentente avec Jean-Louis Gazeau), retour à Montpellier. Un éternel manège qui dure depuis 30 ans...

Roland Courbis :

« Il faut des vrais pour entraîner la Paillade, a lâché Nicollin. Des mecs qui sont là de 8 heures du matin à 6 heures du soir. On avait pris un entraîneur qui avait un deuxième boulot. On le savait. Je n’ai vu qu’après que j’avais fait une erreur. Moi, les mecs qui font du cinéma, ça ne m’intéresse pas, je suis un homme des poubelles. Quand on me dit quelque chose, je le prends pour argent comptant. J’ai 66 ans, je ne suis pas un président pipeau. Ce ne sont pas les conseils d’un entraîneur sans diplôme qui vont me faire trembler. »

Il a quand même sauver Montpellier du National et fait monter en Ligue 1

René Girard :

Le truculent patron des Pailladins revient sans tendresse sur le parcours du champion depuis mai dernier, sur et en dehors du terrain, sans épargner le technicien. «Quand je pense à tous ces points qu’on a perdus comme des cons ! On peut me raconter ce qu’on veut, mais l’équipe n’a pas toujours été bien managée.»

Nicollin ne souhaite pas polémiquer avec son ancien coach : « Il a fait quatre ans au club. Je l’ai sorti de l’anonymat, et il nous a fait champion de France (en 2012, ndlr), merci ! Après, la dernière saison ne s’est pas forcément bien passée, on ne va pas encore en rajouter » . Il préfère encenser son actuel entraîneur, Jean Fernandez : « Tout le monde est content au club, je peux vous le dire, que ce soit parmi les dirigeants, le staff ou chez les joueurs. C’est un très bon coach, compétent. Ce n’est pas un hasard si c’est celui qui a dirigé le plus de matches de Championnat » .

Champion de France avec Montpellier

Alors M. Nicollin svp, tournez 7 fois votre langue de votre bouche avant de dire des choses relativement blessantes. De plus votre veste doit-être réversible puisque vous la retournée presque tous les 15 jours. Vous êtes un homme de poids dans le championnat français mais vous ne rendez pas service à votre club pourtant si apprécié.

Je vous trouve incroyablement balaise pour avoir su tenir ce club, et tellement agassant avec vos déclarations souvent à la limite de la correctionnelle.

Mais sans ce genre de personnage, tel que vous, Guy Roux, Aulas,... On s'ennuierai énormément dans notre petit championnat. Faites attention et merci quand même.

TEAMKEKE

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