AJA-PFC : Le Covid ne peut pas tout excuser

Etre supporters de l'AJA, c'est à la vie, à la mort. Que l'équipe gagne, perde, que l'on soit content ou que l'on râle, notre coeur restera auxerrois. Ce n'est pas parce que l'on critique les performances, que l'on joue contre notre club. On voit bien que de fermer les entraînements au public ne sert à rien, et que de communiquer les Covid ou les présents aux entraînements n'avantage en rien nos adversaires. Il faudrait peut-être trouver d'autres excuses pour justifier certains manques.

On aime plus que tout et tout le monde notre club de l'AJ Auxerre. Et même si ce soir on est en colère et déçu, on sera encore là samedi à y croire et on sera encore présent si on reste en Ligue 2. On ne veut que le bien de notre super club.

Sans créativité depuis un bon moment

Si on veut s'attarder au terrain, d'après-moi cela fait un moment que notre jeu est stéréotypé. Nos circuits de passes sont trop prévisible et quand on est dans le dur, on balance en cherchant Charbonnier. Certains trouveront que je suis dur, mais je trouve que le meilleur match offensif est celui à Valenciennes. On n'avait pas Charbonnier, Autret et pourtant notre attaque était imprévisible, c'était dynamique, varié. 

Attention je ne dis pas que c'est mieux sans eux, même si Autret n'est pas bon depuis la fin d'année 2021. C'est un constat. Notre jeu est trop prévisible.

Je trouve que l'on joue moins bien que la saison dernière. On est plus proche en points (pas au classement), mais dans le jeu c'est laborieux. Avoir la possession c'est bien mais à Ajaccio on a fait 0 tirs cadrés, ce soir on en met un paquet au-dessus, à côté et ou sur les adversaires. Mais surtout défensivement on est à la rue. 

Le covid n'excuse pas tout. Ok certains sont touchés mais ce n'est pas ça qui fait rater des passes, des centres, de ne pas tirer ou de ne pas mettre le pied. Là, deux matchs, deux penaltys concédé par Léon, derrière Bernard c'est le néant depuis trop longtemps, Jubal est dans le dur. Seule satisfaction c'est Paul Joly. On ne gagne que très peu de duels, on manque d'impact et au milieu on est coupé en deux, voire en quatre. 

Le collectif n'est pas huilé pour en découdre, on a de la chance que les quatres devant nous on eu des trous d'air.

Et Jean-Marc Furlan ? Parlons-en. Beaucoup le vénère et il en énerve beaucoup d'autres. Sa communication, en faisant le gentil devant les médias on n'est plus dupe et ça sonne faux. Ces choix, c'est bien il a gardé Paul Joly ce soir mais c'était Bernard qui devait sortir du XI. A Ajaccio on est en supériorité numérique et il fait entrer Ndom. On ne pouvait pas jouer autrement ? Faire entrer un offensif ? Tenter de gagner ?

A chaque conférence de presse, il a peur de l'équipe adverse. Facile, s'il perd il avait prévenu, s'il gagne c'est un exploit. Là, il avait 11 Covid sur le terrain, c'est l'excuse. Qui met les joueurs sur le terrrains ? Y'en n'avait pas 2-3 sans le covid ? Enfin bref, tout est bon pour se dédouaner. 

Ca râle chez les supporters (d'autres l'adore), ça sature. Oui, c'est vrai on n'a jamais été aussi bien classé qu'avec lui mais quand on obtient les clefs du camion en argumentant qu'on sait faire monter ses équipes en Ligue 1, alors on assume et j'espère pour lui que ça sera le cas en mai.

Il serai temps de se remettre en question sur ce qui est produit sur le terrain. Pocéder n'est pas gagner. Nos adversaires l'ont compris. Ils défendent, ne paniquent pas même quand ils perdent car ils savent que 1 ou 2 occasions ça peut faire Jackpot. La preuve ce soir encore une fois.

Les stats parlent

On a pris 4 points contre les quatres premiers sur 18 possible.

On a pris 7 points contre ceux placés entre la 10ème et la 6ème place sur 15 points possible. Soit 11 points sur 33 possible contre les équipes les mieux classées. 

Cela ne trompe pas. La montée serai miraculeuse si certaines choses ne changent pas. 

Mais on sera encore derrière l'équipe, le club et les joueurs malgré nos critiquent qui ne ciblent pas les hommes.

Allez l'AJA

La Bourgogne est bleue et blanche

Prenez soin de vous

Peace

Kev